Connaissez-vous le Ciamt ?

La médecine du travail, n’est pas un sujet à la mode. Pourtant, c’est là même un facteur déterminant de la productivité des salariés.  Sans une bonne santé globale de vos collaborateurs, une entreprise ne peut espérer fournir une meilleure productivité. Le Ciamt, centre de santé de travail, propose un accompagnement médical innovant pour les salariés.

Centre inter-entreprise de santé au travail

Mis en place en 1953, le Ciamt ou Centre inter-entreprise et artisanal de santé au travail, est une association à but lucratif qui œuvre dans le domaine de la médecine au travail. Sa principale raison d’être est d’offrir un espace dédié aux travailleurs pour prendre soin de leur santé en général. Anciennement AICAC, Ciamt propose une équipe pluridisciplinaire au service des entreprises.

Des professionnels de santé, des centres mobiles et des centres médicaux sont déployés sur Paris et la région parisienne afin d’offrir le meilleur accompagnement médical aux salariés. Fort de sa renommée et de son savoir-faire, l’organisation compte aujourd’hui plus de 27 000 entreprises adhérentes, soit environ 352 000 salariés pris en charge.

Redéfinir les enjeux de la médecine du travail

La médecine de travail fut cantonnée pendant longtemps à des visites médicales ou à la distribution de certificats d’aptitude. Le Ciamt se veut être un véritable acteur révolutionnaire.  Avec la réforme de la médecine de travail depuis 2017, il a mis en place de véritables politiques de prévention et de sensibilisation pour réduire les risques d’accidents ou de troubles de la santé chez les travailleurs.

L’association a repensé ses services de santé au travail et place la prévention au cœur de leur activité.  Ainsi, au Ciamt, des réunions d’information, des outils d’apprentissage, des dispositifs d’informations sont mis à disposition de tous les adhérents afin de les préserver au maximum. En véritable partenaire médical, le centre possède un rôle pivot dans la santé globale au travail. Avec les importants moyens humains (plus de 350 collaborateurs), le centre se veut être une plate-forme accessible et engagée pour préserver la santé en entreprise.

L’homme à la tête du Ciamt

Si le Ciamt a réussi à mettre en place sa stratégie innovante sur la médecine de travail, c’est surtout grâce à son Président. À la tête de l’association depuis 2017, Philippe Goj est un ingénieur scientifique de formation ayant évolué dans les métiers de l’électricité et de l’électronique. Son parcours n’était pas destiné à devenir président d’un centre de santé,  pourtant, il a réussi à mettre en place de nouveaux standards sur les services de santé de travail. Il a fait de la réforme une opportunité unique pour repenser à la médecine du travail.

Biographie de Philippe Goj

Né en 1957 d’un père artisan électricien, Philippe Goj a suivi les cours de l’école centrale d’ingénieurs de Lille dont il est sorti en 1982. Ensuite, il a fait son service national en tant que scientifique du contingent avant d’obtenir un DESS de contrôle de gestion en 1984 à l’université Paris-Dauphine.

Il a exercé les fonctions de directeur de travaux à partir de 1985, année au cours de laquelle il a également fait partie de la Chambre syndicale des artisans-électriciens de l’Île-de-France. En 1991, il a créé la SARL Goj. Cette société qui a son siège au Blanc-Mesnil exerce son activité dans le domaine du montage des installations électriques.

Par la suite, Philippe Goj a assuré de nombreuses formations dans le domaine de la sécurité électrique à partir de 1997. À ce jour, il a formé plus de 10 000 personnes. D’autre part, il a participé à de nombreux groupes d’études et à plusieurs commissions. Ainsi, il a participé à la réforme de la norme de sécurité UTE C15.100 qui concerne les travaux sur les installations électriques à basse tension et qu’il a contribué à réformer en 2014. Il a également contribué à la mise en place de la norme UTE C15.600 qui concerne plus particulièrement la sécurité.

En 2003, il a participé à la création du référentiel de diagnostic de sécurité d’une installation électrique et du guide destiné aux installateurs. En 2007; il a été chargé d’établir la norme à respecter par les professionnels du diagnostic des installations électriques avant d’établir un guide des travaux de mise en sécurité et d’un nouveau guide de travaux pour les électriciens.

Philippe Goj a exercé toutes ces missions tout en accomplissant plusieurs mandats professionnels. Ainsi, en 1991 il est entré au bureau de la FEDELEC avant être président de la chambre syndicale des artisans électriciens de l’Île-de-France à partir de 1993. À partir de 1997, il a été président de la FEDELEC, poste auquel a été constamment réélu jusqu’à ce jour. Il a été également administrateur de Promotelec de 1997 à 2007, membre de la commission nationale de liaison avec EDF de 2000 à 2007 et président du Conseil national de l’équipement électrique en 1999, en 2003 et en 2007.

En outre, il a exercé plusieurs mandats interprofessionnels. Il a notamment été trésorier du Fonds d’assurance formation des métiers et services de 1998 à 2003 et président d’une association de médecine du travail en région parisienne. Parallèlement à ces fonctions, il a été membre de plusieurs organismes tels que la chambre des métiers de l’Île-de-France, la chambre des métiers de Seine-Saint-Denis, le Conseil de l’institut supérieur des métiers ou la Confédération nationale de l’artisanat des métiers et des services. Il intervient également auprès du MEDEF, de la CGPME et d’autres organismes.

Dans une interview accordée en novembre 2013, Philippe Goj a parlé de l’évolution des métiers liés à l’électricité et à l’électronique ainsi que de leur cadre réglementaire. Il a notamment affirmé que les changements constants de l’environnement réglementaire n’encouragent pas les artisans électriciens à investir. En outre, il a dénoncé l’inadaptation des sessions de formation ainsi que leur lourdeur. D’autre part, il regrette l’absence d’offre standard pour les particuliers qui souhaitent modifier leur logement en vue de pouvoir accueillir des parents âgés ou développer les automatismes dans leurs maisons individuelles. Enfin, Philippe Goj attire l’attention sur le fait que la fibre optique et la demande d’appareils de régulation de la consommation d’électricité constituent des facteurs de croissance pour l’activité des artisans électriciens tout en regrettant l’inadaptation des normes applicables.

En 2017, il devient le Président du CIAMT. Il entend bien y faire évoluer l’implication de la médecine du travail dans la santé des travailleurs. Il est vrai que la médecine du travail a eu tendance à se resserrer autour des simples visites de santé obligatoires pour les travailleurs, la détection des maladies et la fourniture de certificats d’aptitude. Seulement, depuis début 2017, une réforme dans le domaine de la médecine du travail souhaite diriger d’avantage cette dernière vers la prévention. Philippe Goj désire alors que les entreprises adhèrent à cette récente réforme et fassent preuve de plus de prévention quant aux maladies que peut générer l’activité professionnelle. Séances d’information, sensibilisation et formation pour les employeurs et les employés des entreprises seront la ligne conductrice du président du CIAMT. Il apporte des solutions au monde du travail et à ses maux, telles que la prise de pauses régulières et une meilleure communication au sein des entreprises. Nombreuses sont les entreprises y ayant adhéré, plus de 30 000 en région parisienne ! 

Retrouvez les dernières interventions de Philippe Goj : 

Philippe Goj est spécialiste de la Santé au Travail et président du CIAMT. Il est né en 1957 au Blanc-Mesnil. Il est le fils d’un artisan électricien. Il fait ses études au sein de l’école Centrale d’ingénieurs de Lille et sort diplômé en 1982. Il fait ensuite son service national et occupe le poste de scientifique du contingent. En 1984, il obtient un DESS de contrôle de gestion à l’université Paris-Dauphine. Lire la suite. 

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